登入選單
返回Google圖書搜尋
Stances - Stanze et Fable d'Orphée - Fabula di Orfeo
註釋Ah, combien est miserable l'homme qui change sa volonte pour une femme, ou jamais par elle jouit ou souffre, et qui pour elle se depouille de sa liberte, ou croit a ses apparences, a ses paroles! Car elle est plus legere, toujours, que feuille au vent, et mille fois le jour veut et ne veut plus: elle suit qui la fuit, qui la veut elle esquive, et elle va et vient comme l'onde a la rive. Une jeune femme ressemble vraiment, sous une belle mer, a un roc acere, ou bien parmi les fleurs a un tout jeune serpent a peine sorti de son ancienne peau. Ah combien, entre les plus malheureux, est dolent qui peut souffrir d'une femme le fier orgueil! Car plus elle a le visage de beaute plein, plus de ruses elle cache dans son traitre sein.