Ce livre est un antidote indispensable pour combattre la pauvreté et les
idées reçues qui la font perdurer
Plus la crise économique et sociale s’accentue, plus les idées reçues
sur les pauvres et la pauvreté se répandent. Plus cette crise est
présentée comme une catastrophe naturelle, plus les pauvres sont
convoqués au tribunal de l’opinion publique : S’ils sont pauvres, ce
serait « de leur faute » : « S’ils sont à la rue c’est qu’ils l’ont
choisi ». « S’ils font des enfants, c’est pour les allocations
familiales ». « Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société ». «
D’ailleurs, s’ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en
trouveraient. ». « De toute manière, on s’en sort mieux au RSA qu’avec
le SMIC ». Ils perçoivent des allocations alors qu’ils élèvent mal leurs
enfants. » Dans ce flot de discours où les pauvres sont des boucs
émissaires, les étrangers sont particulièrement visés : « Ils peuvent
profiter facilement des minima sociaux qu’ils ne perçoivent pas dans
leur pays ».
Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la
pauvreté. Il démontre, chiffres et documents officiels et témoignages à
l’appui, que cette stigmatisation des pauvres repose non sur des faits
mais sur une idéologie qui masque les véritables causes de la misère.
Accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du
fatalisme en proposant des idées neuves pour éradiquer la misère.
Jean-Christophe Sarrot, auteur du texte pour ATD Quart Monde, est
journaliste au sein du mouvement, rédacteur notamment du mensuel Feuille
de route.