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註釋La 4e de couverture indique : "Ce livre, sous la direction d’Alix Barbet, rassemble l’étude de toutes les peintures trouvées à Zeugma durant les fouilles des années 1999-2000, ainsi que les stucs et les graffiti. Il traite d’une dizaine de maisons, dont quatre intégralement dégagées, qui désormais gisent au fond de l’eau d’un barrage sur l’Euphrate. La hauteur des parois peintes, dépassant parfois 1,50 m, leur état de conservation et leur lien avec des mosaïques de sol permettent de faire une assez bonne idée du décor domestique dans cette région du Proche-Orient où nous n’avions pas encore de témoins importants pour les IIe et IIIe siècle ap. J.-C, à l’exception d’Éphèse. Plusieurs pièces possédaient des peintures figurées, des personnages identifiés par leur nom, ainsi une salle avec des femmes illustres comme Pénélope ou Déidamie, ou plus mystérieuse comme Prothoè. Dans trois maisons différentes, pour décorer des triclinia, plusieurs cortèges de serviteurs portent des plats dans des architectures en trompe-l’œil, enfin un programme iconographique cohérent où les signes tropiques empruntent aux Saisons leurs attributs a été reconnu. Une fontaine monumentale, plaquée devant une colonnade, a été restituée à partir des témoins en place et des blocs tombés. L’imagerie 3D en ressuscite la silhouette monumentale au riche placage de marbres fictifs, les colonnes feintes et les vraies niches voûtées ou plates.Les graffiti ont apporté une ample moisson de noms nouveaux et les analyses physico-chimiques ont permis de préciser des observations faites à l’œil nu, comme l’identification de feuilles d’or à forte teneur d’argent sur des corniches de stucs. Les méthodes employées pour le sauvetage des peintures les plus importantes et leur restauration ne sont pas oubliées. Ce livre est le premier d’une série consacrée aux fouilles de Zeugma. Il sera complété par l’étude approfondie du cadre architectural et par celle des pavements de mosaïques avec lesquels elles entretenaient d’étroits rapports."