Les signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine – SIQO – permettent de créer de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne alimentaire.La politique publique en faveur des SIQO permet de maintenir la diversité des productions agricoles et, de ce fait, la biodiversité, la variété des paysages et les ressources naturelles. Elle crée de l’emploi et maintient le dynamisme des territoires ruraux, notamment en rassemblant les acteurs locaux sur des projets communs.La crise a augmenté la sensibilisation des consommateurs à l’origine du produit qui induit, pour lui, une notion de développement durable.
Mais la profusion de labels et la méconnaissance, pour certains, de leur contenu par les consommateurs conduisent à une situation où clarification et pédagogie s’imposent.
Les rapporteurs préconisent :
- de renforcer la communication sur les SIQO.
- de simplifier de la procédure de reconnaissance des SIQO.
- d'intégrer des critères sanitaires et environnementaux.
- de développer l’éducation à la gastronomie.
- de susciter l’engagement de la restauration collective.
- de mieux coordonner entre les politiques nationales et les politiques locales pour les démarches qualité. - de mener une réflexion sur les IGP
- de promouvoir la création de politiques de la qualité à l’étranger par la conclusion d’accords bilatéraux et de coopération.
-de revoir l’étiquetage des produits à l’aide de codes couleur, dont la création pourrait figurer dans la future la loi de santé publique.