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La fiancée pakistanaise
註釋Le point de vue de l'éditeur - Père, s'écria-t-elle, ne pars pas, ne pars pas! Qasim lui lança un regard rapide et se détourna à nouveau. - Abba, je viens avec toi. Abba! cria-t-elle, échappant aux bras de la vieille femme et courant vers Qasim. Attends-moi! Elle le rattrapa et, hors d'haleine, l'entoura de ses bras et de ses jambes en une étreinte frénétique. Je viens avec toi, emmène-moi, Abba, suppliait-elle. Un chien du village aboyait autour d'eux avec excitation. - Zaïtoon, chuchota Qasim, désespéré, pense à tout ce monde qui te regarde. Tu es une femme mariée, maintenant ... tu n'es plus une enfant. Ta place est avec ton mari. C'est un bon mari. Tu ne l'as pas aimé? - Je ne sais pas, Abba ... Je ne le connais pas. Pourquoi dois-tu déjà partir? Reste ici, ou emmène-moi avec toi. Sakhi se fraya un passage parmi les hommes rassemblés autour de Qasim. Il se sentait humilié par l'exhibition tempétueuse de sa femme devant tous les siens. D'une voix égale, mais en enfonçant dans sa chair des doigts vengeurs, il lui dit : - Viens maintenant, ton père reviendra bientôt nous voir. - Oui, bien sûr, je viendrai, confirma Qasim d'un ton un peu trop strident, tentant en vain de déguiser sa voix cassée devenue, d'un coup, une voix de vieillard. (Extrait)