Ce volume est le fruit de plusieurs séminaires et d'un colloque international qui a eu lieu en 2010, à l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, dans le cadre du Centre de Recherches CELEC (groupe hispanique GRIAS).
Selon différentes méthodes d'approche et de définitions, les auteurs ont réfléchi autour de trois axes principaux : le masque comme objet de métamorphoses et comme une forme de stratégie de dissimulation ; dans un deuxième temps, et de façon apparemment paradoxale, le masque comme transparence possible, comme révélateur d'une vérité profonde ; enfin, le dernier axe, au-delà d'une logique binaire déjà entrevue, se propose d'analyser le masque comme découvreur de réalités plurielles et parfois inquiétantes.
Cependant la composition du volume ne suit pas très exactement cette analyse structurante car, dans toutes les œuvres littéraires et artistiques étudiées, on retrouve de façon indissoluble ces trois axes. L'architecture est donc volontairement générique : la poésie, les arts visuels, le théâtre et la prose.