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Ecrits entre 1962 et 2007
註釋Les écrits de Buraglio, à la fois concis et elliptiques, laconiques et lapidaires (un peu à la manière de sa propre production picturale) s'apparentent à un large éventail de critiques de l'époque. Sauf que l'érudition, ici, est " prise à la légère " : il s'impatiente des systématisations théoriques proposées par bon nombre de ses contemporains, à partir du milieu des années 1960. À la construction de système, il préfère un zigzag et il s'agit bien là d'une forme assumée dont son parcours rend compte. Pour Buraglio, on sent que l'espace entre les lignes est aussi éloquent que le texte lui-même. Les hommages à l'art (picturaux et écrits) sont entrecoupés d'exégèses assez détaillées (mais toujours partant du point de vue d'un peintre) d'œuvres, d'observations sur le jazz, l'architecture, le cinéma, l'éthique des commissions publiques, la pratique du carnet, d'extraits de ses lectures. Ce " parcours citationnel ", se présente sous la forme d'une suite de riffs musicaux, de thèmes et de variations, voire comme les " pancartes écriteaux " dans les films de Godard. Les écrits constituent des notes sur le monde, " en tant que citoyen, en tant que peintre ". Tout comme les Salueurs d'Hélion, Buraglio salue ceux qui furent des modèles pour sa propre évolution. Ainsi qu'il le dit lui même : " La mémoire travaille en étoile. "