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La jeune fille au clavicorde
註釋Sofonisba Anguissola, artiste peintre de la Renaissance italienne, fut oubliée pendant plus de trois siècles.

La plupart de ses œuvres furent perdues, détruites ou bien attribuées à d’autres peintres.
Pourtant, elle fut l’une des premières femmes artistes dont la renommée fut internationale. Michel-Ange apprécia quelques dessins de sa jeunesse, le pape Paul IV voulut un portrait de sa main, le roi d’Espagne Philippe II la fit venir à Madrid comme artiste de cour auprès de son épouse Élisabeth de Valois. Elle fut proche de l’archiduchesse Isabelle, future souveraine des Pays-Bas, dont elle entoura la petite enfance après le décès prématuré de sa mère. Elle fut bien connue du peintre Rubens qu’elle accueillit parfois dans sa maison de Gênes. Enfin, tout à la fin de sa vie, elle reçut la visite à Palerme du jeune peintre Van Dyck, illustre portraitiste en devenir, qui la considérait comme un exemple à suivre....
Sofonisba était née à Crémone en 1532. Elle mourut à Palerme en 1625. De nombreux autoportraits ponctuent ce long itinéraire de vie, dix-sept reconnus à ce jour, le premier réalisé à l’âge de treize ou quatorze ans, le dernier quand elle en eut quatre-vingt-huit.
Alors pourquoi ce long silence autour d’elle ?

Découvrez le portrait fascinant d'une artiste peintre de la Renaissance et femme du XVIe siècle !

EXTRAIT

Dans ces années-là, un souffle nouveau touche les villes lombardes où les peintres en devenir, conscients d’avoir à redéfinir leur espace de création, cherchent d’autres codes et de nouvelles sources d’inspiration. Une question de survie, pourrait-on dire, car, au cours des deux ou trois générations précédentes, la peinture italienne a atteint de tels sommets d’élégance et d’harmonie que la question se pose :
— Comment peindre après Botticelli, Vinci ou Raffaello ?
Pour ne citer que ces noms-là parmi des dizaines d’autres. Comment, en ce milieu du seizième siècle, faire en sorte d’éblouir encore Florence, Rome, ou Venise ? Ou même Naples et Milan ? Partout, on a touché du doigt l’idéal absolu. Et cela, malgré des guerres incessantes et peut-être même grâce à elles. On a ravi leur pouvoir aux princes régnants des plus grandes familles féodales, on a pu accéder du même coup aux éblouissements de leurs cours, on souhaite désormais en accroître encore les splendeurs. C’est possible puisqu’on en a les moyens : la croissance des villes est au rendez-vous et on assiste à un élan commercial sans précédent. Les marchands circulent, les capitaux aussi. Naissent des États concurrents et prospères, en quête de prestige et de légitimité. Rien ne pourra mieux les leur accorder que le spectacle des arts.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

[L]es amateurs d’Histoire devraient se délecter à la lecture de La jeune fille au clavicorde, et ils apprécieront l'important travail de recherche que représente ce roman, autant que l'élégance de la plume d’Agnès Sautois. - Blog d'Hugues Alexan

À PROPOS DE L'AUTEUR

Passionnée de littérature et d'histoire, Agnès Sautois s'y plonge avec délices en écrivant des histoires dans l'Histoire où elle invite le lecteur à la suivre sur la piste de faits révolus ou à la rencontre de destins singuliers du passé. Parfois surgissent dans le récit d'autres péripéties ou d'autres personnages et la fiction se mêle alors à la réalité ; pour l'auteure, une façon de tenir en haleine, d'apporter un autre regard sur les choses ou tout simplement de les regarder par un autre petit bout de la lorgnette.