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註釋Les Lettres chinoises (1740) de Jean-Baptiste Boyer, marquis d'Argens s'inscrivent dans la tradition de la satire épistolaire orientale mise à la mode par les Lettres persanes. Ses voyageurs pérégrinent non seulement en Europe, mais aussi en Perse, au Japon et au Siam, dont ils considèrent les us et coutumes contemporaines, et les traditions historiques et religieuses . Le projet visait à rien moins qu'à redéployer les méthodes et les instruments de référence du libertinage érudit hérité de Pierre Bayle. Profitant de l'engouement pour la Chine suscité par la littérature missionnaire, d'Argens dresse une machine de guerre philosophique au service de l'humanisme des Lumières. --