登入選單
返回Google圖書搜尋
L'imprimeur doit mourir
註釋— Mais tu as raison, on dirait que les imprimeurs ne font pas de vieux os par les temps qui courent. Il me manquait juste une nouvelle macabre comme celle-là... Mon père va bientôt pousser son dernier râle, ce qui va tout virer la Verdier & Co. sens dessus dessous. [...] Et mon frère qui en rajoute une couche. Les frères Verdier ne se sont jamais aimés. L’aîné, Victor-Hugo, est le canard boiteux de la famille ; ses parents lui ont toujours préféré son frère cadet, Napoléon-Bonaparte, à qui tout réussit. Celui-ci revient de la Grande Guerre en héros, juste à temps pour prendre la relève de feu son père comme patron de la Verdier & Co. Vic, lui, doit se contenter de l’imprimerie, un appendice à peine rentable de la maison-mère. Plus que jamais, il a besoin de ses amis : Joan, l’Anglaise qui vend son corps, Madéus, le musicien aveugle du bordel, et Tob, le journaliste juif, auxquels s’ajoutera bientôt Rosie, l’assistante d’un magicien de passage. Car Vic est inquiet : deux imprimeurs ont été assassinés. Sera-t-il le prochain? Dans L’imprimeur doit mourir, les excès de la rivalité fraternelle servent de carburant à un thriller sur fond de chronique (presque) historique. Campé à Québec, en 1919, ce roman débridé nous fait assister à une soirée de blues avec Tom Millard, à un spectacle de magie à la Houdini et au premier amerrissage d’un hydravion à Québec. On y trouve même les aventures de Gonzague Aylwin, le feuilleton que Victor-Hugo rédige chaque semaine, en cachette, pour Le Mercure. — Mais tu as raison, on dirait que les imprimeurs ne font pas de vieux os par les temps qui courent. Il me manquait juste une nouvelle macabre comme celle-là... Mon père va bientôt pousser son dernier râle, ce qui va tout virer la Verdier & Co. sens dessus dessous. [...] Et mon frère qui en rajoute une couche. Les frères Verdier ne se sont jamais aimés. L’aîné, Victor-Hugo, est le canard boiteux de la famille ; ses parents lui ont toujours préféré son frère cadet, Napoléon-Bonaparte, à qui tout réussit. Celui-ci revient de la Grande Guerre en héros, juste à temps pour prendre la relève de feu son père comme patron de la Verdier & Co. Vic, lui, doit se contenter de l’imprimerie, un appendice à peine rentable de la maison-mère. Plus que jamais, il a besoin de ses amis : Joan, l’Anglaise qui vend son corps, Madéus, le musicien aveugle du bordel, et Tob, le journaliste juif, auxquels s’ajoutera bientôt Rosie, l’assistante d’un magicien de passage. Car Vic est inquiet : deux imprimeurs ont été assassinés. Sera-t-il le prochain? Dans L’imprimeur doit mourir, les excès de la rivalité fraternelle servent de carburant à un thriller sur fond de chronique (presque) historique. Campé à Québec, en 1919, ce roman débridé nous fait assister à une soirée de blues avec Tom Millard, à un spectacle de magie à la Houdini et au premier amerrissage d’un hydravion à Québec. On y trouve même les aventures de Gonzague Aylwin, le feuilleton que Victor-Hugo rédige chaque semaine, en cachette, pour Le Mercure.