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註釋"Il ou elle parle à la caméra. Frontalement, cadré en buste, c’est la distance de la conversation, ni trop près ni trop loin, la bonne distance pour recevoir sa parole. Le cadrage rappelle le portrait en peinture. L’espace derrière eux est indéterminé, abstrait. Chaque parole est une confidence qui met au jour cruauté, jouissance, honte, désarroi, culpabilité, blessure enfouie, frustration, étrangeté. Ces fictions sont nées de situations vécues qui sont restées figées dans la mémoire parce qu’elles ont été la source d’un malaise ou d’un trouble. En faire rejouer le récit, et l’anecdote devient vertigineuse, on se met à fabriquer ses propres images, à circuler dans les méandres humains." Chacun de ces monologues est incarné par un acteur qui semble livrer son âme en délivrant un souvenir très intime et personnel, une part cachée de lui-même. Quand le film débute, le spectateur peut d’ailleurs se demander s’il s’agit de documentaire ou de fiction : s’agit-il de confidences personnelles de chacun des intervenants ou de monologues dits par des acteurs ?