登入選單
返回Google圖書搜尋
Les filiations de la théosophie de Jacob Böhme dans la pensée philosophique et spirituelle en langue francaise entre le XVIIIe et le XXe siecle
其他書名
Louis-Claude de Saint-Martin, Nicolas Berdiaev, Henri Bergson
出版2007
URLhttp://books.google.com.hk/books?id=WFnKXwAACAAJ&hl=&source=gbs_api
註釋Jacob Böhme, théosophe allemand du XVIIe siècle est encore très peu connu dans la culture philosophique française. Pourtant son oeuvre a eu un impact considérable dans le monde entier et particulièrement sur les philosophes et poètes de l'idéalisme allemand, tels que Hegel, Schelling, Goethe, Novalis ou encore Hölderlin. Pour quels motifs Böhme reste-t-il encore absent du paysage philosophique de notre pays ? Son absence est-elle significative ? Cette recherche consiste à pallier en partie cette lacune, le message de Böhme mérite d'être entendu car il contient les germes d'une véritable pensée philosophique. Ce fait a été attesté dès la fin du XIXe siècle et la première partie du siècle dernier par A. Koyré, E. Boutroux et N. Berdiaev. Quelle est la teneur de ce discours original ? Qu'a-t-il apporté à la pensée philosophique en langue française ? Le théosophe français Louis-Claude de Saint-Martin, est le premier traducteur officiel français de Böhme, il a étudié l'allemand dans le seul but de traduire les ouvrages de celui qu'il appelle son second maître. Cet auteur du XVIIIe siècle a paradoxalement favorisé la redécouverte de Böhme en Allemagne. Quant au philosophe Nicolas Berdiaev il a non seulement rédigé deux études sur des notions clefs de Böhme : l'Ungrund et la Sophia, mais il a aussi traduit l'une de ses œuvres capitales, le Mysterium magnum, contribuant ainsi à le faire pénétrer discrètement dans l'univers de la philosophie française. Enfin, Bergson n'a ni traduit, ni jamais mentionné le nom de Jacob Böhme dans ses écrits, la comparaison semble donc a priori inappropriée. Néanmoins, la lecture de son œuvre laisse transparaître comme un lien de parenté avec le philosophe teutonique. Ce dernier constat met en exergue ce qu'il s'agissait de démontrer à travers cette recherche, à savoir l'enrichissement mutuel de la pensée philosophique et spirituelle.