Débolis n'a pas d'autres choix: ce sont ses grands-parents qui devront s'occuper de lui. Face à l'incompréhension et l'injustice, le jeune adolescent est englouti par la colère. Cette dernière menace de le pousser dans des extrêmes, dont il ne pourrait pas revenir.

Alors, dans un ultime sursaut, Débolis se jette à corps perdu dans la spiritualité qui lui apporte un peu de réconfort. Mais c'était avant que William ne débarque dans son lycée et lui cherche des noises. Avant que sa mère ne lui écrive cette lettre meurtrière.

Au moment où tout ce à quoi il s'accrochait pour survivre vacille, Débolis devra retrouver son équilibre pour ne pas sombrer à nouveau dans l'amertume. Et parfois, l'aide la plus précieuse vient de là où on ne l'attendait plus.

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UNE HISTOIRE AUTHENTIQUE ET SANS DÉTOUR, digne de la plume d'Anaïs Weibel.

Comment grandir après avoir été abandonné par ses parents ? Comment avoir confiance en soi et en la sincérité des autres ? Comment (se) pardonner ?

On se reconnaît dans les tourments et les questionnements de Débolis, le jeune héro. Ce livre sur la confiance en soi fait écho en notre propre parcours et nous bouleverse par sa justesse.

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AU-DELÀ DES APPARENCES ET DES JUGEMENTS

A travers une histoire sur l'amitié, la spiritualité, Anaïs Weibel nous invite à voir au-delà des apparences. Elle nous guide aussi pour affronter des sentiments parfois destructeurs, telle que la colère et l'injustice.

"Débolis Héyavé", c'est un petit roman feel good porteur d'espoir, avec des touches de développement personnel subtile et inspirante.

Le témoignage de Débolis, sa force et sa détermination sont une source d'inspiration pour tous les lecteurs, de tous les horizons. Vous ne regretterez pas de vous lancer dans cette lecture, c'est impossible !

Un roman pour ado ou pour adultes, chez tout le monde, il y a un petit quelque chose de Débolis, qui nous touche profondément. Vous ne regretterez pas de vous lancer dans cette lecture, c'est impossible !

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UN EXTRAIT POUR VOUS

Nous avons marché côte à côte le long de la plage sans rien dire, j'ai fait mine d'être tranquille mais le regard de mon grand-père m'avait ébranlé. J'ai essayé d'attaquer en premier:

- De toute façon mami et toi, vous faites tout ça pour rattraper la m*** de votre fils. Vous êtes comme lui, vous avez juste envie de vous débarrasser de moi.

Georges a laissé passer un long silence, cherchant ses mots.

- Tu penses ce que tu veux, Débolis. Ta grand-mère et moi t'avons déjà expliqué que nous sommes heureux d'être là pour toi, que nous ne comptons pas les sacrifices à faire car nous t'aimons comme notre propre enfant. Ça ne sert à rien d'espérer qu'on t'abandonne.

Il m'a lancé un coup d'oeil.

- Et tu peux dire ce que tu veux: que nous sommes des salauds, que l'on se sent obligé, que l'on ne t'aime pas, mais tu sais que nous croyons en toi, que l'on pense que tu es un bon gamin et que tu sortiras de cette mauvaise passe.

Je me suis arrêté pour enlever le sable de mes chaussures en bougonnant, j'ai levé les yeux vers le soleil qui brillait trop fort, les palpitations dans ma poitrine étaient insupportables. Lorsque j'ai daigné reporter mon attention sur Georges, nos regards se sont croisés.

- Dans la colère, tout finit par mourir. L'amour, la joie et parfois même l'envie de vivre... Je pense qu'à un certain moment, il n'y a plus qu'un pas pour que tu ne puisses plus être sauvé, Débolis. Mais demande-toi bien: est-ce que ça en vaut la peine ?

J'ai cillé, la gorge prise en étau.

- Est-ce que c'est ça que tu veux ? Être comme tes parents ? Abandonner la partie car tout ça n'était pas prévu et que