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Le marché domestique du sciage artisanal en République Centrafricaine
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État des lieux, opportunités et défis
出版CIFOR, 2014-02-21
URLhttp://books.google.com.hk/books?id=Xq8aBQAAQBAJ&hl=&source=gbs_api
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註釋

 La République Centrafricaine a signé et ratifié l’Accord de Partenariat Volontaire (APV) du plan  d’action FLEGT en 2011 afin d’assurer à terme la légalité des bois exportés vers l’Union européenne.  Contrairement aux autres pays signataires des APV, la RCA a choisi de ne pas inclure son marché  domestique et le secteur du sciage artisanal dans cet accord, au moins durant une première période.  Or, nos enquêtes à Bangui et en milieu rural montrent que le marché domestique consomme environ  67 000m3  de sciages par an, qui sont pour moitié produits par des scieurs artisanaux informels. De  plus un minimum de 6 000m3  de sciages – essentiellement artisanaux – est exporté illicitement vers  le Tchad par année. A titre de comparaison, l’exportation officielle de sciages industriels atteignait  41 000m3  en 2011. La vente de sciages sur les marchés urbains crée un minimum de 420 emplois réguliers tandis que  l’exploitation génère environ 1 600 emplois réguliers en zones rurales. La contribution financière  du sciage artisanal aux économies rurales dépasse les 780 millions de F.CFA par an. Le sapelli et  l’ayous sont quasiment les deux seules essences exploitées à destination du marché domestique,  respectivement pour les sciages industriels et les sciages artisanaux. Plusieurs propositions sont faites pour amender et compléter la réglementation actuelle, ainsi que  pour mettre en place des incitations à trois niveaux : (1) le regroupement et la professionnalisation  des scieurs artisanaux ; (2) la formalisation d’une fiscalité décentralisée ; (3) la mise en place pour les  agents de l’Etat d’un système incitatif lié à la mise en œuvre d’une exploitation légale du bois.