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L' Assassinat du Pont-Rouge
註釋L'ASSASSINAT DU PONT-ROUGE parCharles Barbara, Bibliothèque des Chemins de Fer Librairie de L. Hachette et cie Paris (1859)Max apprend que le mari de sa prof de piano, Mme Thillard, a été retrouvé dans la Seine quelque temps plus tôt. Il envoie Mme Thillard chez son ami Clément qui dit se souvenir de la mort de son mari et avoir été garçon de recettes pour Thillard. Rosalie, femme de Clément, meurt. Clément avoue avoir épousé Rosalie à la demande de Thillard qui lui avait fait un enfant puis avoir tué Thillard. Il disparaît avec l'enfant aux États-Unis et meurt en revenant.Charles Barbara, né à Orléans le 5 mars 1817 et mort à Paris le 19 septembre 1866, est un écrivain français.Louis-Charles Barbara est le fils d'un luthier originaire de Dausenau (près de Coblence), établi à Orléans. Après avoir fréquenté le collège de sa ville natale, il poursuit ses études à Paris au lycée Louis-le-Grand, pour préparer, théoriquement, l'École polytechnique et sans doute s'éloigner d'un père tyrannique et violent. Il est répétiteur au collège de Nantua, puis revient à Paris où il accepte un poste de précepteur dans la famille d'Édouard Drouyn de Lhuys.En 1841, il entre en relation avec le groupe des Buveurs d'eau : Henry Murger, le philosophe Jean Wallon, les peintres François Tabar et Alexandre Schanne. Il fournit à Murger le modèle du personnage nommé Carolus Barbemuche dans les Scènes de la vie de bohème. Il ne pardonnera jamais à Murger ce portrait peu flatteur. Il fait ensuite la connaissance de Baudelaire, Champfleury, Nadar qui resteront toujours ses amis bien qu'il soit lui-même bien peu expansif. Il s'oriente alors définitivement vers le journalisme et la littérature, même si la musique a toujours joué un grand rôle dans sa vie (son père est luthier, son frère Pierre professeur de musique, son frère Georges accordeur de piano). Il joue lui-même du violon et, pour gagner sa vie, se produit dans de petits théâtres parisiens.Comme ses amis de la bohème, Barbara eut beaucoup de difficultés financières et fut constamment harcelé par des créanciers.Sa première publication, une nouvelle intitulée Le Plat de souliers, paraît dans La Gazette de la jeunesse en 1844. Il collabore ensuite au Corsaire et à L'Artiste d'Arsène Houssaye.Il revient à Orléans en 1848, rédacteur au Journal du Loiret, rédacteur en chef gérant du Démocrate (23 numéros), puis rédacteur au quotidien La Constitution où il est chargé du feuilleton. Il publie Casimir Henricy, Eugène Sue, Georges Guénot-Lecointe, Jules Sandeau, Alfred des Essarts, Joseph Méry, Émile Souvestre, Hippolyte Castille, Victor Doinet, Marc Fournier et une traduction du Double assassinat dans la rue Morgue. Lui-même publie des articles sur le théâtre et la musique.En 1850, de retour à Paris, il fait connaissance, à la brasserie Andler, du groupe des Réalistes : Max Buchon, Gustave Courbet, Alfred Bruyas, Duranty, Jules-Antoine Castagnary, Daumier, Alfred Delvau. Il publie des nouvelles dans le Bulletin de la société des gens de lettres, la Revue de Paris, L'Illustration. Son premier roman, L'Assassinat du Pont-Rouge, d'abord publié en feuilleton dans la Revue de Paris, paraît, profondément remanié, en juillet 1855 à Bruxelles, édité par Hetzel, exilé en Belgique. Il publie ensuite des contes et des nouvelles dans le Journal pour tous, hebdomadaire illustré de Charles Lahure dont le directeur était Jules Simon et dans La Revue française.En 1861, il épouse Marie-Émilie Scherry, dont il aura deux enfants. Il avait enfin gagné un peu d'argent grâce à un mélodrame qu'il avait tiré de son premier roman et qui fut joué au Théâtre de la Gaîté. Mais en 1866, sa femme et sa fille furent emportées par une épidémie de typhoïde. Ce drame ayant altéré sa santé mentale, il fut interné dans la maison de santé municipale, dite Maison Dubois, où il se suicida en se jetant par une fenêtre.