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Histoires de l’œil
註釋L’objectivation de l’organe de la vue est, peut-être, le trait dominant de ces histoires et, dans le même temps, une des idées les plus intéressantes de la modernité. Mais l’œil est ici non seulement vu et regardé : il est aussi voyant et regardant. Paradoxalement – et à la fois très logiquement – l’enfermement de l’œil dans l’objectif du discours signifie son ouverture sans précédent dans l’histoire de l’Occident. Ouverture comprise de deux manières : premièrement, chirurgicalement, avec un rasoir, par exemple ; deuxièmement, en perspective, en tant que con-templation obstinée de choses sur lesquelles l’œil ne s’arrêtait pas suffisamment pour qu’elles puissent prendre de l’impor¬tance. Dans ce livre – à l’instar du récit fondateur de Georges Bataille, héros principal de ce livre – l’œil est observé, ouvert, réprimé, pressé, écrasé, révulsé, extirpé, introduit dans des lieux plus ou moins adaptés à ce but, enfin attribué à des objets et des êtres chez lesquels on ne l’attendrait jamais. Et tout cela pour le forcer à voir. Tomasz Swoboda enseigne à l’Université de Gdansk et l’Université de Szczecin. Il a traduit en polonais Barthes, Bataille, Caillois, Nerval, Poulet, Richard, Ricœur, Vovelle et Le Corbusier.