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Prendre le bon Dieu de vitesse
註釋Ce texte relève à la fois de la littérature, de l'interview, du récit historique. Il a pour point de départ l'entretien de l'auteure avec Marek Edelman, unique survivant des cinq commandants de l'insurrection du ghetto de Varsovie. La thématique centrale porte sur la valeur d'une vie. Hanna Krall cherche à approcher la vérité humaine et non historique de cette insurrection. Prendre le bon Dieu de vitesse est un livre dérangeant aussi bien par sa forme que par son sujet. Il s'agit d'un texte authentiquement littéraire, mais qui conserve les traces de ce qui fut son point de départ : un dialogue entre Hanna Krall et Marek Edelman, le seul survivant parmi les cinq commandants de l'insurrection du ghetto de Varsovie. Hanna Krall ne cherche pas à saisir le fait historique dans sa globalité, mais s'interroge sur la manière dont Marek Edelman a vécu l'insurrection. Cet ouvrage pose la question insoluble du choix des vies à sauver, de ce qu'est la valeur d'une vie, et engage la réflexion sur le sens de cette résistance armée vouée à l'échec. Les faits sont rapportés dans leur expression la plus brute, et Hanna Krall prend le risque de choquer dans sa volonté de traquer au plus près la vérité humaine de cette insurrection, tout en la reliant à des questions intemporelles d'ordre éthique. Elle éclaire ainsi d'une perspective nouvelle un des épisodes les plus marquants de la Shoah et de la Seconde Guerre mondiale.