登入選單
返回Google圖書搜尋
Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du centre hospitalier universitaire de Caen
註釋Contexte : L’infection à papillomavirus humains (HPV) est associée à 5 % des cancers et le cancer du col de l’utérus est au quatrième rang des cancers de la femme à l’échelle mondiale. La vaccination représente la prévention primaire de cette infection, cependant la couverture vaccinale en France est de 13,7 % en raison de nombreux freins. Méthode : Etude qualitative par questionnaire électronique envoyé à chaque étudiant inscrit au diplôme d’études spécialisées de médecine générale à l’Université de Caen Normandie durant l’année 2016-2017. Résultats : L’étude a montré que la majorité des internes était favorable à la vaccination anti-HPV et que 61 % des internes de sexe féminin étaient vaccinées. Seulement 68 % ont reçus des enseignements à son sujet au cours de leur formation. 28 % ont déjà été confrontés à au moins un médecin non favorable à la vaccination anti-HPV. Les internes non favorables avançaient des raisons telles que le manque de recul, le doute sur l’efficacité, le risque de négligence du frottis cervico-utérin, les effets secondaires et la pression du lobby pharmaceutique. Comparativement aux internes favorables, ils étaient moins vaccinés, ils étaient moins favorables à la vaccination en général et ils avaient été plus confrontés à des médecins non favorables. Cependant, aucune différence significative n’a été mise en évidence concernant les enseignements reçus au cours de leur formation et les connaissances des recommandations. Conclusion : Les internes de médecine générale étaient majoritairement favorables à la vaccination anti-HPV. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation, les réticences de la minorité non favorable doivent diminuer.