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Évolution des pratiques de sécurisation des conditions de vie dans trois quartiers populaires de Kinshasa
註釋

Le rejet du modèle dominant de production d'espace a donné lieu à des pratiques singulières. Celles-ci ont créé l’actuelle ville de Kinshasa et ce, conformément à la logique des acteurs populaires et à leur modèle économique. Face à ce constat, une pensée interrogative sur la manière de produire la ville à partir de l’économie populaire s’est précisée. Les enjeux et conséquences d’une telle production de la ville ont constitué un défi majeur du développement du territoire.

Visant à esquisser l’histoire sociale du développement du territoire urbain à travers l'évolution des structures spatiales et les modes d'appropriation, d’habitation, d’exploitation, de communication et de gestion d’espace pour expliquer les pratiques de sécurisation, la présente thèse a tenté d’éclairer les conditions économiques certes mais aussi solidaires, associatives, participatives... de ce développement du territoire.
La richesse des résultats de deux enquêtes de terrain obtenus au moyen des photographies, des récits de vie, des interviews, des observations et des questionnaires constitue une mine d’informations sur non seulement l’habitat populaire et les métiers dans trois quartiers d’études caractérisés par leur multifonctionnalité (habitat, activités productives et récréatives) mais aussi sur les pratiques spatiales et sociales à travers lesquelles les acteurs populaires coproduisent leur territoire. Ces pratiques sont constituantes d’une réelle capacité d’organisation et de gestion d’un territoire qui doit amener à repenser le rôle de ces acteurs dans l’élaboration des politiques de développement.

A travers une analyse clinique des pratiques de la production spatiale et sociale de la ville, cette thèse montre combien le foncier et l’économie populaire sont des facteurs importants de sécurisation pour les acteurs populaires.