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註釋Émilie a un barrage dans la gorge, un cimetière d'ossements d'arbres (okinum). Un castor géant lui apparaît en songe : c'est un guide offrant sa médecine. Comment dire « aide-moi à me guérir » en anishnaabemowin? Au centre d'une scénographie envoûtante, la jeune femme cherche à déchiffrer le message du castor. En remontant le courant de son ADN, elle fait émerger les voix et les savoirs enfouis à même son corps. Les rêves sont le langage qui permet de communiquer avec les ancêtres, qui affine l'intuition. Expérience immersive en trois langues, Okinum invite au théâtre un pouvoir cérémoniel. Émilie Monnet s'élève au-dessus du barrage pour célébrer ses ancêtres et la force du rêve qui l'habite. C'est par la mémoire que passe la guérison. Le texte est suivi d'une courte postface dans laquelle l'écrivaine et chercheuse Marie-Hélène Constant, en évoquant son expérience comme lectrice et enseignante non autochtone, engage un dialogue avec cette pièce où « s'érige la vie fragile et forte ».