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La fin de la Nouvelle-France
註釋Signé il y a deux cent cinquante ans, le 10 février 1763, pour mettre fin à la guerre de Sept Ans, le traité de Paris sonna le glas de la Nouvelle-France et de ce qu’on a appelé le premier empire colonial français. Militairement vaincue au Canada en 1760 – avec la capitulation de Montréal qui faisait suite à la perte de Québec l’année précédente –, la France de Louis XV ne put récupérer ses possessions américaines, renonçant même à la Louisiane au profit de l’Espagne pour prix de son alliance. Dans quelles circonstances fut actée cette cession, vécue aujourd’hui encore comme un abandon par nombre de descendants des Canadiens français passés alors sous souveraineté britannique ?
Si le déroulement de la guerre de la Conquête a suscité un intérêt renouvelé, il restait à analyser quelles furent les suites de cette défaite militaire, y compris pour les alliés amérindiens, et comment, dans le cadre d’un conflit global, elle fut sanctionnée lors du règlement de la guerre de Sept Ans.
Bénéficiant de la collaboration des meilleurs spécialistes français et étrangers, cet ouvrage s’attache à replacer le sort de la Nouvelle-France dans le contexte général d’une guerre souvent décrite comme le premier conflit mondial de l’histoire et comme l’un des épisodes majeurs de cette seconde guerre de Cent Ans qui opposa, entre 1688 et 1815, la France et l’Angleterre. À la croisée de l’histoire militaire et de l’histoire diplomatique, mais également de l’histoire sociale, culturelle et économique des colonies nord-américaines, est ici proposée une relecture d’un événement matriciel dans la mémoire collective québécoise tout autant que dans la lutte des puissances européennes du Siècle des lumières et la reconfiguration du continent américain.