La Légion d’honneur est la plus prestigieuse décoration française depuis sa création par l’empereur Napoléon 1er en 1802.
Si l’insigne a évolué au grès des changements de régimes, son processus d’attribution est resté le même. Pour entrer dans l’ordre de la Légion d’honneur, il faut avoir rendu des services éminents à titre civil ou militaire, faire l’objet d’une proposition, d’une nomination puis d’une réception.
En plus de deux-cents ans, un million de personnes, villes et régiments, ont reçus cette distinction.
De nos jours, environ deux mille nominations ou promotions dans l’ordre sont décrétées puis publiées au Journal officiel de la République française.
Plus de quatre-mille-cinq-cents Héraultaises et Héraultais ont été récompensés pour leurs services éminents.
Ces femmes et ses hommes ont eu des parcours exceptionnels. La lecture de leurs notices biographiques nous permet de découvrir ou redécouvrir une partie de leurs vies et leur implication dans les évènements qui ont marqué l’Histoire de notre pays depuis la révolution de 1789.
Au fil des pages on apprendra que ; douze généraux héraultais ont leurs noms gravés sur les piliers de l’Arc de triomphe à Paris, l’artiste peintre Vien repose aux côtés de Jean Moulin au Panthéon, Jean-Jacques Coste est le créateur de l'ostréiculture moderne, seules quinze femmes ont pu être découvertes mais elles ont toutes un parcours remarquable.
A ces personnalités, il faut ajouter, les viticulteurs, les sauveteurs en mer, les enseignants, les écrivains, les artistes, les hauts-fonctionnaires, les ministres, les élus et les médecins qui ont fait la renommée de notre département.
Mais le nombre le plus important de Légionnaires Héraultais concerne les militaires et les civils (mobilisés ou non) qui ont été héroïques depuis les guerres de la Révolution jusqu’aux derniers conflits du 20ème siècle.
Tous les Héraultais reçus dans l’ordre n’ont pas été recensés. En effet, plusieurs dossiers ont été détruits pendant les évènements de la Commune de Paris en 1871 et les personnes entrées dans l’ordre, depuis la deuxième partie du vingtième siècle, ne sont pas encore présentées dans la base Léonore de la Légion d’honneur.
Cet ouvrage fera nécessairement l’objet d’une suite.