Par ses approches socio-historique, socio-économique et socio-politique, la série Informatique et société connectées offre une réflexion critique sur l’omniprésence de l’informatique dans la société et sur les enjeux qu’elle suscite à travers les questions relatives à la cybersurveillance, aux libertés individuelles et collectives, à l’impact environ-nemental et à l’hyperconnectivité.
À chaque instant, les usagers des réseaux doivent faire des choix, entre acceptation et subordination pour accéder aux nouveaux services en ligne, en contrepartie d’un traçage de leurs données. Ces usagers sont tout à la fois récepteurs et contributeurs, et leurs usages s’inscrivent dans un renoncement négocié.
L’analyse d'une acceptabilité sociale de l'exploitation des données et des pratiques relationnelles sur les réseaux numériques révèle leur caractère de plus en plus insoutenable, car ces mécanismes sont loin d’être virtuels et ont des conséquences très matérielles qui ont une incidence sur la production des gaz à effet de serre, source de réchauffement-dérèglement climatique.
Ce troisième volume de la série « Informatique et société connectées » aborde l’hyperconnectivité engendrée par l’industrialisation des services numériques sur les réseaux qui s’appuie sur un modèle socioéconomique fondé sur la gratuité ou des tarifs bas, des pratiques communicationnelles, et par des sollicitations incessantes.