註釋 Dans des sociétés dont les jeux dynamiques entre identité et altérité peuvent conduire à des crispations et des replis, l’école a évidemment un rôle central à prendre en terme d’ouverture, de découverte de l’autre, de remise en question de soi. Les classes de FLE et leurs enseignants d’autant plus, ces derniers étant à même d’inoculer aux apprenants le désir de se décentrer et d’en finir avec les visions monolithiques. Un argument qui structure cette recherche située aux frontières du culturel, du psychologique et du pédagogique, et qui fait de l’enseignant bien plus qu’un passeur de savoir. Qui voit plutôt en lui une courroie de transmission au dialogue entre tous les êtres, d’où qu’ils soient, quels qu’ils soient. Soutenue par une conception aussi généreuse qu’exigeante de l’école, qui doit être le lieu où l’enfant s’extrait de ses cadres familiers pour en retirer une richesse certaine, ce mémoire cerne donc conjointement les contours de ce que doit être celui ou celle qui les accompagne dans ce mouvement vers l’ailleurs, au contact d’autrui dans toute sa diversité. De la théorie à l’investigation sociologique, un travail dense qui, loin de se restreindre à l’exemple grec, offre une réflexion de large envergure sur le rôle du professeur.