Kabukicho s'impose avant tout comme un fascinant roman noir aux allures de théâtre d'ombres, où les apparences, les faux-semblants, les mensonges et les névroses brouillent sans cesse les pistes d'une intrigue aussi emmêlée qu'un délicieux plat de nouilles yakisoba. Le Figaro Magazine
Au cœur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l'art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l'oreille attentive, et Kate Sanders, l'Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l'un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l'exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels.
Pourtant, sans prévenir, la jeune femme disparaît. Le piège de Kabukicho s'est-il refermé ? À Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo oùelle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : Elle dort ici.
Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l'aidera dans sa recherche. Yamada, l'imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l'enquête officielle.
Entre mensonges et pseudo-vérités, il sera difficile de démêler les fils d'une manipulation démoniaque ; pour le plus grand plaisir du lecteur.
Prix Interpol'Art Roman 2017