Les salons ont longtemps représenté les principaux moyens d’exposer l’art vivant. Cet ouvrage témoigne de la diversité inattendue de l’art français dans ces manifestations emblématiques, et la manière dont les sociétés d’artistes ont survécu à la Grande Guerre puis se sont adaptées à la société de l’entre-deux-guerres, entre années de deuil et années folles. Les artistes modernes (Léger, Picabia, Matisse…) y côtoient des artistes plus traditionnels (Landowski, Maurice Denis…) au profit d’un même dessein : rénover la tradition française et préparer l’art de l’après-guerre.