omment penser la notion de bien commun en dialogue avec une éthique contemporaine focalisée sur la question du juste ? Ce défi d’un ancrage de la tradition chrétienne dans une visée du bien nous conduit à reprendre la question à partir de la proposition d’un jésuite français du XXs, le père Gaston Fessard (1897-1978). Son œuvre nous permet de saisir toute la tension dynamique de l’approche sociale, politique et économique en termes de bien commun : « passage du fait au droit par appel de la valeur ». Cette dynamique du bien commun éclaire de l’intérieur l’enseignement social chrétien et contribue à renouveler sa proposition de dialogue au sein des éthiques « publiques ».