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Itinéraire lambda de l'Algérie de papa à l'O.A.S.
註釋Le déclenchement de la rébellion algérienne, le ler novembre 1954, percute l'auteur à l'orée de sa vie familiale et professionnelle. Pendant quatre ans, comme ses compatriotes européens et la quasi totalité des musulmans, il va subir l'événement. Rappelé dans les bataillons de protection en 1955, puis dans les unités Territoriales en 1956, il choisit d'y opérer dans un groupe antiterroriste. A partir de la Révolution du 13 mai 1958, et de l'immense espoir de paix qu'elle suscite dans les deux communautés, il va militer activement dans tous les mouvements Algérie Française successifs. Responsable syndical au niveau algérien après la rupture avec les instances nationales, administrateur de l'établissement public nationalisé qui l'emploi, il va, en compagnie des principaux responsables de la société civile d'Orante, proposer des solutions pour une Algérie Nouvelle Française. Constatant avec amertume et désespoir l'inanité du combat démocratique mené face à la détermination de De Gaulle de brader l'Algérie, dont il décortique le processus, il s'oriente vers la clandestinité et la lutte armée. Après l'échec du putsch des généraux en avril 1961 il fait partie du petit groupe qui crée l'OAS en Oranie. Il y exerce diverses missions mais sera plus principalement responsable de l'armement. Arrêté fortuitement en mai 1962, emprisonné puis interné arbitrairement dans un camp de concentration, il sera libéré, faute de preuve, à la veille de l'autodétermination. S'appuyant sur des textes officiels irréfutables il démontre la responsabilité pour non assistance à personne en danger, de Katz, Messmer et De Gaulle dans le pogrom du 5 juillet 1962 à Oran, après l'effondrement et le passage au FLN de la chimérique Force Local censée maintenir l'ordre.