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Vers de nouveaux rapports entre l'éthique et le droit
註釋On aimerait croire Cicéron quand il affirme que les lois sont offertes comme des "semences de moeurs" et qu'il convient de les tenir pour l'expression de "la droite raison". On serait alors assuré d'une féconde harmonie entre les énoncé du droit et les exigences de la morale. Mais les questions ne tardent pas à fuser. Le droit serait-il, comme le suggère Cicéron, antérieur à l'élaboration des normes morales ou, à l'inverse, serait-il plutôt le reflet des valeurs établies par une société? Dans l'exercice de son mandat, le législateur reste-t-il asservi aux contingences de la politique ou sait-il garder en perspective les prémisses légitimes de l'instance éthique? Est-il abusif d'affirmer que les morales ont longtemps cherché à "faire la loi" alors que la loi chercherait aujourd'hui à "faire la morale"? Nos sociétés démocratiques seraient-elles ainsi en train de dériver vers une sorte d'impérialisme juridique? Telles sont quelques-une des interrogations qui ont présidé à la préparation de cet ouvrage qui invite à un vaste questionnement.