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Le surréalisme en Belgique
註釋Strictement contemporaine à celle du groupe parisien, l'activité des surréalistes en Belgique n'a pourtant cessé de s'en distinguer. Nés l'année même de la parution du Manifeste du surréalisme d'André Breton, les tracts de Correspondance, première manifestation du groupe bruxellois, se démarquent d'emblée par leur méthode subtile, leur ton allusif et leur volonté de discrétion allant jusqu'à l'anonymat, caractérisant les entreprises subversives d'un petit groupe d'hommes ayant longtemps refusé l'étiquette " surréaliste " avant de s'y résoudre " pour les commodités de la conversation ". A leur manière, Nougé, Magritte, Marién et leurs complices, tant Bruxellois que Hennuyers, se prêteront à un examen de l'image, du langage, des sens ou des sons, à l'égard desquels ils manifestent la plus grande défiance, approchant le seul objet acceptable dans l'activité créatrice : la transformation radicale du monde. Si l'activité surréaliste en Belgique a fait l'objet de nombreux ouvrages et de nombreuses expositions, elle n'a été étudiée que dans un champ restreint, limité aux années 1950 ou à certaines personnalités. S'appuyant sur de nombreux documents inédits et une iconographie abondante, Le Surréalisme en Belgique envisage pour la première fois le mouvement dans son ensemble, des années vingt à aujourd'hui, révélant au travers de ceux qui l'ont composé la pérennité et l'originalité du surréalisme en Belgique comme la persistance d'un état d'esprit