登入選單
返回Google圖書搜尋
Maladie de Chagas en Guyane française
其他書名
historique et données nouvelles en 2004
出版2004
URLhttp://books.google.com.hk/books?id=upJJYgEACAAJ&hl=&source=gbs_api
註釋L'étude de la maladie de Chagas et de son agent Trypanosoma cruzi, en Guyane française, a véritablement débuté par les travaux de Floch et al. qui de 1939 à 1956, faisant oeuvre de pionnier pour l'Amazonie, ont étudié tous les volets épidémiologiques de cette parasitose et ont rapporté six cas humains. Les travaux qui suivirent mirent en évidence l'importance du zymodème I de T. cruzi; seulement cinq autres cas humains furent décrits jusqu'en 1997, en plus de quelques diagnostics purement sérologiques qui n'ont jamais pu être confirmés. Depuis cette date, aucun cas n'avait été décrit. Mais les résultats de plusieurs travaux ont contribué à rappeler la réalité de la présence de la maladie : séroprévalence globale pour la Guyane de 0.5% pour les anticorps de classe IgG et importance des taux d'infestation par T, cruzi chez les vecteurs les plus rencontrés (Panstrongylus geniculatus, Rhodnius pictipes et R. robustus). Depuis 2003, d'autres éléments sont venus confirmer cette réalité. La survenue de plusieurs cas de myocardite chagasique aigue͏̈ chez les chiots a été l'occasion de mettre en évidence du T. cruzi appartenant à la DTU IIc, (qui correspond au zymodème III classiquement décrit en Amazonie brésilienne). De nouvelles études sur les vecteurs ont montré qu'ils étaient porteurs de T. cruzi appartenant au DTU I (zymodème I), IIa et IIc (zymodème III), ont confirmé l'importance du taux d'infestation par ce pârasite, et ont mis en évidence que ce taux était plus élevé pour les vecteurs collectés dans les habitations que pour ceux venant de forêt. La comparaison de données guyannaises avec celles de l'Amazonie brésilienne montre l'ancrage de la Guyane dans le contexte épidémiologique amazonien avec ses spécificités qu'il faudra prendre en considération : absence de domiciliation de vecteurs associés aux cas humains décrits et importance des contaminations par voie orale.