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La Princesse de Clèves
註釋Il existe un mythe de "La Princesse de Clèves". On veut y voir le premier roman français qui approche de la perfection. On en fait le symbole de l’art de l’analyse. Toute une tradition littéraire se rattache à l’œuvre de Madame de Lafayette. Tradition assez ample et assez confuse, puisqu’on y retrouve Henri Bordeaux et Raymond Radiguet, Eugène Fromentin et peut-être André Gide... Mais si nous voulons revenir du mythe à la réalité, si nous voulons comprendre le roman, tel que l’auteur et les contemporains l’ont conçu, nous devons procéder à un effort assez pénible, oublier les définitions sommaires et les faciles rapprochements, utiliser les témoignages contemporains, analyser les autres œuvres de Madame de Lafayette, le milieu mondain et intellectuel qui fut le sien. On trouve quatre éditions remarquables de "La Princesse de Clèves" : celle d’Émile Magne, "Textes littéraires français", Genève, Droz ; celle d’Albert Cazes, Paris, Les Belles Lettres ; celle de Bernard Pingaud, Paris, Club du Meilleur Livre, collection "Astrée" ; celle d’Antoine Adam, Paris, Gallimard, "La Pléiade". Mais les étudiants doivent connaître les autres œuvres de Madame de Lafayette. Ils les trouveront dans l’édition Garnier, "Romans et nouvelles", éd. par É. Magne, préface d’Alain Niderst.