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De l'administration au citoyen, une communication perturbée
註釋La perturbation existant au sein de la sphère de communication entre les citoyens et l'administration établit une problématique double : l'une consiste en une approche critique de la scienticité des sciences humaines ; l'autre propose la pratique méthodique de la transdisciplinarité. La première partie montre que l'échec des modes de régulation de la communication administrative remet en cause les schémas admis par la théorie mathématique de la communication. L'utilisation des media et des nouvelles technologies de l'information n'a pu en supprimer les dysfonctionnements. La communication contrainte par des dispositifs juridiques et l'emploi massif des media n'ont pas entamé la forteresse du secret administratif. La technologie triomphante et l'idéologie cybernétique qui la sous-tend se heurtent à une réalité volontairement ignorée par ses théoriciens et la haute fonction publique. L'enjeu réside dans la persistance de la rétention de l'information administrative qui est induite par le soupçon. Ce soupçon implique la prise en compte de la notion essentielle de conscience qui fait partie du domaine du vivant. Elle explique l'exhaustion des théories réductionnistes qui espèrent décoder la communication humaine par l'intermédiaire des concepts de la science physique et de l'électronique. La seconde partie de la thèse prouve que la source perturbatrice de la communication publique se trouve en la confrontation continue d'une norme administrative uniformissante et de la conscience individuelle. Cette situation perdure grâce au dogme cartésien qui occulte, en France, l'apport primordial de la biologie et de l'éthologie a la compréhension de la communication humaine. Les concepts d'imprégnation, d'agression ou de défense du territoire apportent des éléments de réponse bien adaptés aux dysfonctionnements constatés de la communication publique. L'analyse éthologique permet de pénétrer les schèmes hiérarchisés de la communication administrative. Mais cette démarche originale n'est pas exemple de dangers. Ces périls idéologiques que l'éthologie risque de susciter ne peuvent être conjurés que par le recours aux principes qui constituent l'apanage de l'humanisme